Extraits du livre
Virginia avait ensuite scruté son environnement pour comprendre si Vita avait acquis un teint brun, des traits mauresques ou la physionomie d’un citoyen arabe. Un désir imaginatif souhaitait que Vita puisse porter une robe discrète typique d’une lascivité orientale, d’une femme d’une casbah berbère, d’une esclave d’Orlando, d’une androgyne. Mais la pureté de la race imposait au contraire la fierté d’un profil anglo-saxon, la descendance aryenne, la pâleur des traits, la blancheur de la peau, les abjurations levantines.