Extraits du livre
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Compte tenu du fait que ce jeune médecin devait désormais jouer un rôle important sur le plan sanitaire dans cette localité, certaines personnalités civiles, militaires et même politiques n’avaient pas attendu longtemps pour se rapprocher de lui.
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Depuis son retour au pays, il ne s’adaptait presque pas aux nouvelles conditions de travail qu’il avait trouvé sur place. L’organisation des services ne correspondait pas à ce qu’il a connu pendant sa formation. Il s’était un peu adapter aux conditions de travail dans le grand hôpital du pays, mais pour ce nouveau poste, tout était différent. Maintenant qu’il était devenu chef, allait-t-il être à la hauteur de sa tâche. Quand il était en stage dans le grand hôpital du pays, il ne comprenait toujours pas pourquoi certains agents ne venaient pas au travail à l’heure.
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. Dans son fort intérieur, il s’était dit que s’il continue à travailler dans ces conditions, ce serait ne plus faire de la médecine et avec le temps, il pouvait être comparé à un charlatan.
Page 79-80 ligne 22-36. La zone rurale serait une bonne école de formation pour les jeunes cadres sur plusieurs plans. Cependant, pour son épanouissement, il faut bien un minimum de conditions de travail et de vie. Quand le minimum qui devait rendre la vie agréable manque et ajouter à cela aussi le manque de moyens rudimentaires pour faire un diagnostic, personne ne peut se satisfaire. Pour ce jeune docteur, Il voulait bien rendre à l’état ce qu’il a fait pour lui. Mais hélas, une question reste toujours pendante et d’actualité, faut-il continuer à former les cadres dans le domaine médical dans les pays nantis et ne pas préparer les conditions de travail à leurs retours ? Si oui, alors il faudrait équiper les formations sanitaires en zone rurale d’un minimum de matériel, le cas contraire, il faudrait imaginer autre chose à la place.