Extraits du livre
Sur la basse marche de la bouche à métro,
menant aux rares délices de ton destin,
le cœur passionné tel un chaud boudin,
glissait sans frein dans elle à petit trop.
Je te conjure de laisser ce fruit d’amour,
qui survit dans ces rayons de soleil,
pour étancher le désir de folles passions,
l’Eve d’antan bernée du serpent canaille.
Le radieux rossignol sur ces appuis posé,
rendit altière l’allure au sex-appeal osé,
que veut croquer les valentins au défilé,
la brillance mâte d’ongles aux doigts effilés.
Au fond de teint digne des filles de Sarah,
un corps emmitouflé de soies et de toiles,
luit à la lueur ambre du raffiné apparat,
s’affola les rues au passage de l’étoile.