Extraits du livre
EXTRAITS DU LIVRE
J’étais prêt à faire n’importe quel boulot. Sachant correctement lire, écrire et calculer, cela me semblait largement suffisant pour prouver que j’étais en capacité de m’assumer, sans l’aide de personne.
Quand j’ai vu cette jeune fille polie et bien élevée pour la première fois, j’ai fait semblant de m’intéresser à elle, davantage par bienséance, et pour faire plaisir à son père, que par suite d’un vrai coup de foudre, pour elle.
Quand, enfin, nous vîmes pour la toute première fois celle qui partageait la vie de Dominique Garry, nous étions un peu scotchés ! À part le goût marqué pour la bonne chère et, surtout, pour le bon vin, ces deux-là n’avaient vraiment pas grand-chose en commun.
La surprise a été d’une telle violence pour moi que je me sentais totalement désemparé, avec ce sentiment d’avoir été trompé au plus profond de moi-même.
Dominique se mit à me détester davantage encore, allant jusqu’à me demander si je n’étais pas sincèrement déçu de cette guérison et si ce n’était pas plutôt sa mort que j’espérais.
Page 172 : Deux petites prématurées de 26 semaines à peine venaient tout juste de naître.
Page 176 : C’était trop tard, Dominique était devenue le pantin de « papa Jean », soumise à sa volonté, aveugle et n’offrant aucune résistance.
Jean-Marie avait besoin d’un associé, tout aussi fou que lui, pour lui prêter main-forte, dans la concrétisation d’un immense projet qui avait probablement hanté nombre de ses nuits, l’empêchant de dormir.
J’ai eu la grande faiblesse de me plier à la plus mauvaise décision qui soit, mais j’en étais à présent à six ans de sacrifices.
Tout passait désormais par MJ Belzung, et l’idée de mettre la main sur le dernier bastion qui lui échappait encore, celui du commercial, lui brûlait les doigts.
Avec moi, il redevenait cet homme aux instructions brutales et délirantes, une sorte de tyran dictateur dont tout le monde parlait avec moquerie, mais avec une certaine crainte à la fois.