Extraits du livre
Star mania des grands jours, Tico Tico se jeta dans l’assistance avec une telle fougue, qu’il resta accroché par les bretelles aux lustres décadents de l’établissement. Il improvisa une valse aérienne pour lampadaire. Les hurlements des invertis n’avaient d’égal que les craquements des cartilages lors d’une génuflexion, pour implorer qu’il redescende, de peur qu’il ne fasse sauter tout le circuit électrique. Tico Tico coquette, faisait le dauphin de ses bretelles suspendues, la mouette, la pipistrelle, et s’amusait à brancher son luth de quarante-huit cordes sur les fusibles des systèmes de sécurité, produisant des souffles rauques et puissants avec toutes ses cordes accordées. Les cordes d’éléphant faisaient vibrer tout l’établissement et à l’extrême audible aigu, bien dans le crâne qui vibre, les boyaux de chat hurlaient comme des matous en rut, rituel hendrixien oblige.
José devant une boisson verte d’une plante d’appartement, continuait à prendre des notes et pensait utiliser une écriture prédictive pour aller plus vite. On aurait eu à la place de « Chérie je t’aime », « Chourasos com sabor e coraçon » et lui qui voulait ficher tous les clients de ses protégées, des erreurs auraient été possibles.
Il entrevoyait de nouveaux marchés pour les bi-trans-gais et consorts et con-soeurs. Ainsi pourrait-on facilement localiser la COP.