Extraits du livre
P50/51 :
Nous allons donc réécrire cette partie du livre avec des centuries cette fois avec plus d’assiduité que précédemment.
Il a fallu du temps pour découvrir la teneur véritable de mes versets, je les ai tous écrits au printemps 1545. Jusqu’à ce jour la plupart restent incompris, même les plus célèbres !
Tous les traducteurs se sont trompés, rêvant de succès et de gloire avant d’avoir même écrit un chapitre. Certains ont aligné des phrases et des phrases copiant sur des ouvrages déjà parus les résultats parfois burlesques d’un collègue écrivain et célèbre, espérant décrocher la timbale à leur tour. Même toi, un jour, tu as imaginé certaine réussite.
Il ne faut pas croire que je vais laisser encore une fois créer des inepties sur mon dos.
J’ai déjà dit qu’il aurait été préférable de m’appeler, il ne fait aucun doute que je serais venu et j’aurais donné les versions traduites, mais parmi les écrivains, peu sont des médiums confirmés, peu ont reçu le don, et peu ont favorisé l’osmose permettant le contact permanent avec l’esprit.
Je me suis souvent imaginé assis face à l’écrivain, lui dictant la version originale des quatrains dépouillés de tous ses textes, il faut le dire incompréhensibles qu’ils contenaient.
Mais je me doute bien que tous ces personnages auraient crié au secours et nous les aurions retrouvés dans une salle de repos d’un hôpital psychiatrique. Il en a fallu du temps pour faire comprendre que nous ne sommes pas morts, et que l’homme continue à vivre comme esprit et se réincarne si cela lui est nécessaire, quoiqu’en disent les représentants des églises qui tour à tour se sont succédé sur le trône de Saint Pierre.
J’aurais préféré avoir le contact visuel afin de donner la véritable version, éliminant ainsi, je l’ai dit plus haut, le mystère.