Extraits du livre
« J’ai souvent la pensée de t’écrire et généralement autre chose de plus pressé à faire. A l’instant il me manque le stylo donné à Vincent et le crayon à bille en panne. Si j’étais ta mère je ferais un discours sur ma pauvreté, les souffrances endurées et très vite j’en arriverais au ton du drame. Pour moi qui n’ai plus de stylo ni ce sens des extrêmes sans retenue, je m’arrangerai de ce crayon et me féliciterai de son invention plus parfaite que rien d’autre. Si je ne t’écrivais pas, j’écrirais une histoire sur les faux besoins de l’époque, le jeu de jugement du monde. En me relisant je trouverais ça très ennuyeux mais sincère ce qui me donnerait à penser que Salvador Dali a du génie. Heureusement je t’écris ».