Extraits du livre
Hélène ouvrit sa boîte de médicaments pour les angoisses et en sortit plusieurs comprimés, ses mains étaient tremblantes et Albert le remarqua.
— Ah… arrête ces cochonneries ! Tu n’en as pas besoin… affirma-t-il.
Hélène se versa un verre d’eau et avala une gorgée.
— Tu es médecin, maintenant ?
— Tout est imaginaire chez toi… Tes angoisses sont dans ta tête… Tu as une vie parfaite, JE t’offre une vie parfaite ! Il y a franchement plus malheureuse que toi !
Hélène sortit de ses gonds, c’était la phrase à ne pas dire.
— Parfaite ? Peut-être que si tu étais moins sur mon dos à contrôler tout ce que je fais, cela irait mieux ! Je suis persuadée que tu m’en veux encore d’être descendue chercher André dans le puits, de surcroît, devant tous nos voisins, et cela t’a rendu encore plus méprisant que d’habitude… Mais c’est fait et on ne peut plus revenir en arrière !