Extraits du livre
« L’objectif approchait, chaque pilote de chaque section consulta sa montre et étudia ses cartes à nouveau et son plan de vol. À sept heures et onze minutes, comme prévu ils branchèrent leur K FACTOR ou armèrent leurs LANCES FLÈCHES. Vérification de la radio, des fréquences. À sept heures dix-huit minutes, afin d’éviter d’être expulsés de leurs TAPIS RAPTOR en cas de combats tournoyants, les pilotes branchèrent les fiches électro statiques. Seuls les équipages de S4000 disposaient en plus d’un harnais quatre points. Chelsea rencontrait des difficultés avec la fiche d’Étienne…. Rien de grave, mais elle décida de lui flanquer la pétoche…
- Étienne… ta fiche ne fonctionne pas…je crois que sauf un MIRACLE tu seras viré du tapis
- HE ! tu blagues j’espère…
- Hélas non… tu t’accrocheras bien
- À QUOI ? Débloque pas !!
- Ca y est…. Tu es branché…
- Tu m’as flanqué une sacrée frousse !
- … Je l’espère !…
« VILLA_LEVIATHAN : La ville la plus MAUDITE de l’univers, une ville ou les soldats nimnus et les féroces HOMOS SERPENTIS faisaient régner la TERREUR jour et nuit. Poussière, bruit et chaleur, pousse-pousse tirés par des ânes, des coolies (hommes portant d’énormes charges) ; des charrettes à bras, hommes et enfants presque nus, en guenilles ; des mendiants barbus avec un œil crevé ; des clochards ; des lépreux ; tous pieds nus. Une foule de DORMADOUX, de SANS TÊTES, de SKELETOS passés à l’ennemi, heureux dans leur nouvelle vie de BAALAMITE, déambulaient dans les rues. Il y avait des MACROBIES bien sûr, mais surtout des SCORPIONS de RHAAZAMURS qui se comportaient en tyran avec la population. Ici on mourrait dans la rue dans l’indifférence… on enjambait les morts. Jérémie et Artémus, habillés de guenilles et le visage barbouillé de boue passaient inaperçu. Leur plan était simple : s’adresser à MANIKUS en PERSONNE et lui remettre les documents. Pas si difficile. Pour l’heure il fallait se faire passer pour d’humbles marchands d’éléphants et comme Villa-Léviathan demeurait très réputé pour son commerce et très accueillant pour les marchands ils n’eurent aucun mal à se faire accepter et trouver un emplacement ».