Extraits du livre
Arrêtons de parler de « tendinite » car aucune cellule inflammatoire n’est retrouvée sur un tendon malade en dehors de rare maladies inflammatoires générales d’origine rhumatismale.
Parlons de tendinoses, de paratendinoses ou de tenosynovites et plus communément de tendinopathies.
Les tendons sont constitués de faisceaux de nature fibreuse, plus ou moins denses, flexibles, très résistants doués de propriétés viscoélastiques, capables d’emmagasiner de l’énergie pour la restituer.
Le tendon est un tissu vivant qui se reconstitue lentement.
Les tendons sont plus résistants que les ligaments.
En physiopathologie des tendons, il existe des facteurs favorisant les tendinopathies qui sont des facteurs intrinsèques ou des causes extrinsèques à l’individu.
Pour retenir le diagnostic de tendinopathie, il est capital d’avoir au moins trois signes contemporains :
– La douleur à la contraction contre résistance du tendon du muscle lésé.
– La douleur à l’étirement du tendon
– La douleur à la palpation du tendon.
Les causes des tendinopathies sont multiples et diverses. Elles peuvent être d‘origine sportive, infectieuse, posturale, allergique, fongique, médicamenteuse, alimentaire, hydrique.
Arrêtons de parler de « tendinite « chez l’enfant. Il se fait une ostéochondrose de croissance.
Le diagnostic est clinique. Une origine plus globale, à distance de la zone douloureuse est souvent retrouvée.
Les radiographies ne servent qu’à éliminer un diagnostic différentiel de pronostic plus grave.
Le traitement est symptomatique mais nécessite parfois une prise en charge plus imposante pour éviter une évolution longue et invalidante sur le plan locomoteur et psycho affectif.
Le tendon du senior et de la personne âgée se lèse plus facilement et cicatrise plus lentement que celui de l’adulte jeune.
Pour prévenir les troubles tendineux, les facteurs de risque doivent être cernés, puis éliminés.
La prévention des tendinopathies doit se faire avant tout par la formation et la sensibilisation.