Extraits du livre
Nous appelons les politiques gabonais à apprendre à accepter les critiques des médias. Ils doivent cesser de considérer les communicateurs et les médias comme leurs ennemis. Ils gagneraient en revanche à les considérer comme des alliés. En effet, les ministres, présidents d’institutions indépendantes et constitutionnelles, sont avant tout des hommes et des femmes dont les actes sont loin d’être parfaits. Les médias sont là, non pas pour nuire à leurs actions, mais pour leur rappeler ce qu’ils font bien et ce qu’ils font moins bien, leur donnant ainsi la possibilité et l’occasion de rectifier la donne. Ce n’est qu’à ce titre que la presse pourrait pleinement jouer son rôle de quatrième pouvoir au Gabon. Il faut donc que nos politiques apprennent à compter avec les médias plutôt que vouloir systématiquement les museler en les considérant comme de redoutables adversaires.