Extraits du livre
Sa vie extérieure était celle d’un extraverti, hâbleur, maniant l’humour et la bonne humeur, et développant une gouaille méridionale appréciée de tous.
Sa vie intérieure était faite de méandres, d’innombrables petites cavernes internes, éclairées ou pas… Une vie faite de réflexions profondes qui en auraient étonné plus d’un, qui ne connaissaient que le Fabien du dehors.
Il était très au fait de la symbolique des choses de la vie, et de la progression qu’un être humain réalise, ou devrait réaliser, pour sa propre construction.
Il restait persuadé que l’homme se devait de pousser des portes, pour, franchissement après franchissement, parvenir à une élévation qui le faisait devenir meilleur, plus éclairé dans la connaissance de son essence d’être humain, et, ce faisant, s’orienter vers une existence volontariste.