Extraits du livre
EXTRAITS DU LIVRE
« Je me suis allongée en fermant les yeux et en ne pensant qu’aux choses positives. Ce voyage va changer beaucoup de choses dans ma vie, j’en suis sûre. Je ne consacre aucun temps à ma vie personnelle. Depuis des années, je cours derrière cette agence et ses clients et leurs paperasses. C’était le moment de faire le bilan et de voir ce qui ne va pas. À mon retour, je veux que tout cela change. » (chapitre 21, page 112)
« Ce matin-là, je descends chercher mon courrier avant d’aller travailler. Quand j’ouvre ma boite aux lettres, je trouve une enveloppe sans expéditeur, juste inscrit Nathalie Gauthier. Cela me semble assez bizarre. Je décide de l’ouvrir une fois posée dans la voiture. Mon cœur se met à battre car je n’ai jamais reçu une enveloppe comme celle-ci auparavant. Elle contient une simple feuille tapée à l’ordinateur :
Bonjour Nathalie,
Tu es une femme sublime, je cherche à te découvrir encore plus.
Ne te demande pas de savoir qui je suis.
Je reviendrai vers toi assez rapidement.
Je reste anéantie. Qui est cet inconnu qui me laisse ce petit mot ? Je commence à réfléchir en me demandant qui m’aurait écrit anonymement. Bizarre, c’est le seul mot qui me tourne dans la tête. » (chapitre 29, page 145)
« En ce moment, je ne sais pas trop ce qui est en train de m’arriver. Je pense souvent à lui, je relis ses lettres des dizaines de fois, j’essaye même de faire son portrait-robot. Je lui colle tous les physiques possibles, toutes les voix, les regards et même les âges. Je ne pense qu’à lui. Et s’il ne me correspondait pas ? L’angoisse est en train de prendre le dessus. Je souffle un bon coup. Après tout, je n’ai rien à perdre. Je veux juste connaître l’auteur de ces lettres. Je vais tout de même essayer de donner une chance à celui qui s’intéresse à moi. » (chapitre 40, pages 199-200)
« Tout à coup, Max se lève en repoussant sa chaise. Tous les regards se tournent vers nous. Je ne sais pas ce qui est en train de se passer. Max rougit. Il me fixe dans les yeux pendant quelques instants, puis sort une petite boite de la poche de sa veste et met son genou à terre.
Oh mon Dieu ! » (chapitre 50, page 250)