Extraits du livre
C’est dimanche, il est épuisé par les visites, il ne veut plus voir personne : il a honte !!!
On se regarde intensément : les paroles ne servent à rien : il sait qu’il est perdu, il sait que je serai perdue, je sais que je vais le perdre…
Et tout ce que je pourrais dire de cette souffrance qui l’étreint et m’étreint chaque jour, chaque heure, un peu plus fort ne serait qu’une lamentation morbide.
Alors j’écris, j’écris tous les jours pour lui des poèmes et pour moi j’éructe ma haine !!!
Et tous les jours j’irai, avec ma bonne humeur recomposée, le prendre dans mes bras, respirer son odeur, me repaître de son regard bleu pour qu’il entre en moi pour toujours.