Extraits du livre
J’ai en effet en face de moi une émanation du festival pop de Woodstock ! Très longs cheveux, parka néo-militaire avec le célèbre symbole pacifiste très gros, etc. D’ici qu’il ait du haschich dans ses poches… La totale rock contestataire, il est fou ! J’imagine le tableau quand Drouillard va le prendre en main. Du coup cela m’intimide, j’ose à peine lui parler, j’ai l’impression de convoyer un condamné à mort pour son dernier voyage.
J’essaie d’être sympa avec lui, de rendre ses derniers moments civils les plus agréables possibles avant ce qui l’attend de façon inéluctable.
(pages 83-84)