Extraits du livre
Dernière, je l’espère, hospitalisation. Fin de l’histoire du livre La Machine dans ma famille. Livre que je n’ai pas lu, mais que mon frère a lu à seize ans quand ma mère le lui a donné. Et il tombe de vélo le jour où il s’en va parce qu’on lui a donné une sucette à dix ans. (Le matin où je me suis fait enfoncer ma fenêtre.) Est-ce donc ce livre ou est-ce une déclinaison du malheur que ce livre peut engendrer qui a provoqué tous mes troubles ? Je ne sais pas, qui sait ? Cette histoire se déroule machinalement et est terrible. S’il y a bien un livre à bannir, c’est celui-là. Je suis sur mon vélo et me voilà transporté devant la barrière d’une autoroute. Ai-je traversé un vortex ? Oh que je le crois. C’est la traversée de mon troisième vortex de manière consciente, alors je crois ne pas me tromper. Les civils seront sceptiques, les militaires ravis que nous parlions de ce phénomène. En furie sur l’autoroute, à vélo, transformé en bombe atomique, je harcèle les chauffeurs routiers. Je me dis : tous des violeurs de toute façon. Pardonnez-moi cette étroitesse d’esprit. Puis me voilà à sauter par-dessus la barrière de sécurité et reprendre ma course sur la Nationale, direction Vincennes avec les codes de hackage de la BNP hackée en quatre secondes, de Facebook et Twitter en vingt-huit secondes, de Skype en trois secondes et de Microsoft en quatre secondes. Quelle connerie ai-je faite ? Houlala, cette fois, je ne vais pas m’en sortir aussi facilement !