Extraits du livre
Larmes oyez
Les larmes doucement s’essuient
d’une pensée qui les appuie
tendre mouchoir qui les recueille
la peine qui dessus s’effeuille.
Elles sont pour le plus bel arbre
Et qui ne pousse de marbre :
un arbre aux fruits de la tendresse
nourri de leurs délicatesses !
Elles sont pour toute occasion
des remarques sans confusion,
que ce soit de peine ou sourire,
toujours bienvenues à souscrire.
Le miroir de la pensée
Le mystère du souvenir
donne à l’espoir ses bons soupirs
à la forme de solitude
à revenir il est quiétude.
Le souvenir, tendre repère !
et qui donc mieux que lui espère ?
doux partage toute la vie
et de l’irrespect qu’il dévie.
Il est l’imprimerie du temps
petit amour qu’on promet tant
et la sueur de la mémoire
de peur transpire à son histoire.