Extraits du livre
EXTRAIT DU LIVRE
Toujours au pas de course, il arriva sur le boulevard Diderot, où il continua tout droit vers la rue de Lyon. Il s’y engouffra avec un sourire alors qu’il suffoquait déjà de ses 350 mètres parcourus en courant. Malgré la fatigue précoce, Florent n’avait nullement l’intention de s’arrêter sur sa lancée, ayant pour seul moteur sa petite voix intérieure, qui lui répétait sans arrêt la phrase qui deviendrait plus tard sa devise de vie : « Cours, Florent, car la vie est une course, pendant laquelle tu ne dois sous aucun prétexte cesser de courir. »